Le square Max Hymans est un petit espace vert suspendu au dessus de la gare Montparnasse -3° Le jardin Atlantique Le jardin Atlantique est un jardin parisien du quartier Necker du 15eme arrondissement, conçu par François Brun et Michel Péna, paysagistes, a été construit au-dessus des voies de la gare de Paris-Montparnasse, sur une surface de 3,5 hectares, et entouré par des barres d'immeubles de l’ensemble Maine-Montparnasse. Il donne accès au Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris ainsi qu'au musée Jean Moulin. -2° Le square Gaston Baty Ce square de forme triangulaire honore la mémoire de Gaston Baty (1885-1952), qui anima le théâtre du Montparnasse dans les années trente, avec son épouse Marguerite Jamois, comédienne. Devant une statue en bronze de Chaim Soutine (1893- 1943) s’étend un mail de tilleuls et des houx taillés en cônes. Cette œuvre intéressante a été réalisée par Antoine Blatas, sculpteur d’origine lituanienne qui repose au cimetière du Montparnasse. -1° Le cimetière du Montparnasse Ouvert en 1824, le cimetière du Montparnasse, d’une superficie de 19 hectares, est la deuxième plus grande nécropole parisienne, après le cimetière du Père Lachaise. Très arboré, le cimetière occupe l’emplacement de trois anciennes fermes, dont subsiste une tour classée de l’un des nombreux moulins à farine. Parmi les œuvres d’art célèbres, citons « Le Baiser » du sculpteur Constantin Brancusi (1876-1957). Le visiteur découvre les sépultures d’hommes et de femmes célèbres : Charles Baudelaire, Guy de Maupassant, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Charles Garnier. Un havre de paix au cœur de l’un des quartiers les plus animés de Paris. 1° Les Jardins Marco polo et Robert Cavelier de la Salle La partie de l'avenue de l'Observatoire comprise entre le boulevard du Montparnasse et les Jardins du Luxembourg héberge deux jardins : celui baptisé Robert Cavelier-de-la-Salle, au Nord, et celui qui porte le nom de Marco-Polo, au Sud. Ces jardins sont situés sur la partie méridionale de l'ancien château de Vauvert, édifié la le Roi Robert le Pieux, fils de Hugues Capet. L'enceinte, réputée être habitée par le diable, sera désertée. Elle donnera naissance à l'expression envoyer au diable Vauvert . Saint-Louis attribuera les lieux maudits aux Chartreux qui les transformeront en couvent en 1257. Ils seront chassés sous la Révolution, en 1790, et le château sera détruit. Les Jardins du Luxembourg étendront leur emprise en 1796 en annexant une partie des terrains. L'autre partie donnera naissance à l'avenue de l'Observatoire dont la largeur doublera en 1840. 2° Le Jardin du LuxembourgL'incontournable jardin du Luxembourg ! Créé à l’initiative de la Reine Marie de Médicis en 1612, le jardin entoure le Palais du Luxembourg où siège le Sénat, qui en est le propriétaire. Ses parterres ont été réaménagés par André Le Nôtre. On y dénombre pas moins de 106 statues et 3 fontaines dont la grande fontaine centrale. Le jardin accueille des activités sportives dont le championnat de France du jeu de paume. On y joue aux échecs, au bridge et au bateau télécommandé.
3° La Promenade de l’Allée du Séminaire Le long de la rue Bonaparte, il est un lieu agréable où se promener avant de rejoindre la place Saint-Sulpice, la promenade de l’Allée du Séminaire, agrémentée de part et d'autre de grands marronniers. Au centre de cette grande allée est placée l’une des fontaines publiques commandées par Napoléon 1er, qui a été réalisée, à l’origine, pour la place Saint-Sulpice : la Fontaine de la Paix et des Arts où l’eau coule lentement et en continu. Sur chacun des côtés de la fontaine se trouvent des bas-reliefs : la Paix, Sciences et Arts, Commerce et Agriculture. C'est l'ancienne allée de promenade des séminaristes qui a été transformée en jardin public en 1936. Elle est donc devenue l'Allée du Séminaire, allée bordée de marronniers et dont une extrémité présente quatre colonnes qui proviennent de la Chapelle des Filles de l'Instruction Chrétienne. 4° La place Saint-SulpiceLa place Saint-Sulpice est devant l’Eglise Saint-Sulpice, vieille dame de la Capitale, dont on retrouve des traces avant le Xe siècle. Au fil des siècles, le développement des bourgs de Saint-Germain et de Saint-Germain-des-près poussent les gouvernances à agrandir sans cesse cette église. Jusqu’en 1870, date de son achèvement, elle connait de multiples péripéties, le manque d’argent (le chantier est arrêté de 1678 à 1718) ; les conflits divers entravent l’avancée des travaux. Plusieurs architectes et plusieurs règnes se succèdent. Deux tours, au sort malheureux, sont décidées au XVIIIe siècle ; l’une restera inachevée, tandis que l’autre tombera sous un obus dès 1871. La Place Saint-Sulpice sous son ciel dégagé possède un charme bien parisien, cernée de ruelles où le souvenir des siècles passés fait intrusion sans crier gare. 5° le Square Récamier Au bout de la rue Récamier, à quelques pas du Bon Marché, le square du même nom est un petit jardin on ne peut plus paisible et romantique. Petit bassin en cascade, architecture vallonnée, figuiers, hêtres… le Square Récamier est parfait pour les amoureux en quête d’isolement. D’ailleurs, vous trouverez en haut des marches qui se trouvent à droite après l’entrée plusieurs bancs qui semblent avoir été disposés spécialement pour eux. Par contre, ne vous attendez pas à de vastes pelouses, ce jardin ne fait qu’un peu plus de 1000m² et reste donc essentiellement un agréable lieu de repos. Vous y trouverez néanmoins une petite aire de jeux pour les enfants. Pour la petite histoire, ce jardin fut la halte favorite du célèbre écrivain et homme politique français du 19ème siècle Chateaubriand, qui venait accompagné de son amie Madame Récamier. Le nom du square a d’ailleurs changé en 2008 pour devenir Square Roger Stephane, mais l’appellation Récamier subsiste toujours aujourd’hui. 6° le Square Boucicaut Le square Boucicaut a été créé en 1870, il tient son nom du créateur du Bon Marché situé en face. Il présente des essences rares comme des arbres de Judée, des pins noirs d'Autriche, des aulnes, des aubépiniers et des araucarias du Chili. La statue en marbre réalisée en 1914 par Paul Moreau-Vauthier représentant Mme Boucicaut et la baronne Clara de Hirsh. 7° Le Square des Missions Etrangères Le Square des Missions Etrangères d’une superficie de 3 928 m², crée en 1939 Le buste en pierre de Chateaubriand, réalisé par le sculpteur Gambier en 1948. L’écrivain vécut 10 ans au 120 rue du Bac, en face du jardin, dans l’hôtel de Clermont- Tonnerre, jusqu’à sa mort, en 1848. Il passait le plus clair de son temps à l’Abbaye-aux -Bois où Madame Récamier avait élu domicile. Elle était située à l’emplacement des actuels rue et square Récamier. Chateaubriand y apportait chaque jour des feuillets du manuscrit de son œuvre la plus célèbre, les « Mémoires d’outre-tombe », qu’il faisait relire à un cercle d’amis. Le square abrite également deux cerisiers du Japon à fleurs ainsi que des marronniers d'Inde, des peupliers blancs et des robiniers. Des petits massifs de fleurs situés de part et d’autre de l’entrée, encadrée par un couple de cerisiers, font écho aux massifs fleuris qui bordent le jardin. Un haut mur peint par Patrice Chanton, en 1995 rappelle l’ombre des marronniers qui ombragent le jardin. 8° Le jardin Catherine Labouré (Jardin de Babylone) Le jardin Catherine Labouré est un ancien jardin de couvent, il en a d'ailleurs conservé le tracé en croix. On peut s’étendre sur les pelouses, admirer les plantations de fleurs colorées, jouer sur l' aire de jeu pour enfants avec le bac à sable, et visiter la mini roseraie. C’est un lieu paisible, assez vaste pour laisser à chacun un bel espace, mais assez petit pour conserver le charme des jardins de quartiers.
9° Le jardin de l'Unesco (Fermé, sur réservation et encore...) A l'origine on a demandé à Noguchi de créer le patio uniquement; il a convaincu les architectes et les conseillers artistiques de le laisser dessiner un jardin d'inspiration japonaise pour combler les espaces en haut (le patio) et en bas (le jardin) entre les bâtiments . Le Jardin de la Paix, dit jardin japonais couvre 1.700m². Ses 80 tonnes de pierres pittoresques ont été choisies par Noguchi lui-même sur une île japonaise pour la beauté de leurs formes. Ces cerisiers, pruniers, magnolias et bambous, un ruisseau, un petit lac , un pont et des fleurs en font un lieu exquis d'harmonie entre la nature et l'homme. La Fontaine de la Paixest la plus grande pierre sur laquelle est gravée à l'envers en caractères japonais le mot paix dont la lecture est permise par la réflexion dans l'eau. Tout ce que contient le jardin est un don du Japon en 1958 lors de la construction du bâtiment. 10° et 11° Square de l’Abbé-Esquerre et Square Pierre de Gaulle Ces 2 jardins de la place du Président Mithouard, quasi identiques, encadrent à droite et à gauche l’église Saint-François- Xavier. Vous pouvez profiter au printemps des fleurs parfumées de majestueux paulownias. Adrien Mithouard (1854-1919) fut président du conseil municipal de Paris et habita la place qui porte aujourd’hui son nom. L’église Saint-François-Xavier, réalisée de 1861 à 1874 par Adrien Lusson et Joseph Uchard est un pastiche roman inspiré de l’Antiquité et de la Renaissance (pour la façade). Elle devait se situer dans une perspective partant du pont du Carrousel, qui n’a jamais été réalisée. 12° L'esplanade Jacques-Chaban-Delmas L'esplanade Jacques-Chaban-Delmas, c'est cette étendue de pelouse entre les Invalides et le bas de l'avenue de Breteuil. Avec une vue imprenable sur les Invalides, c'est un lieu qui se remplit facilement dès le moindre rayon de soleil. Autant par les enfants du fait de la présence d'aires de jeu, que par les étudiants en raison des multiples lycées situés boulevard Pasteur. Les places sont donc rares dès le mois de Mai et son exposition Sud est idéale pour y rester un bon moment. Certes assez étroite, nous n'avons pas le calme plat et il faut se faire bercer par le métro aérien et les pinpons de l'hôpital Necker tout proche. Sans vouloir faire trop d'ombre à ce tableau, cela reste un endroit bien agréable dans ce coin de Paris qui n'a pas la chance d'avoir un Monceau ou un Montsouris.... Ce square rend hommage au général Pierre Cambronne (1770-1842), connu pour le fameux mot de Cambronne « la garde meurt, mais ne se rend pas », qu’il aurait, selon la tradition, adressé aux Anglais à Waterloo, voyant sa reddition inévitable. Vous croiserez au cours de votre promenade une sculpture en fonte d’Henri Fouques « Drame au désert » (1892). Il est ombragé par des marronniers, des platanes et des peupliers d’Italie. Le square Garibaldi crée en 1884 d’une superficie de 1 377 m² est situé face au square Cambronne. Ce square porte le nom de l’homme politique italien Giuseppe Garibaldi (1807-1882), qui s’illustra dans le combat pour l’unification de l’Italie. Le monument de marbre de Giuseppe Garibaldi, offert à la Ville de Paris par la Ligue franco-italienne, a été réalisée par le sculpteur italien Vincenzo Cochi. Sur le socle, un médaillon de bronze de Vincenzo Cochi, posé en 1917, représente les deux enfants du héros italien, Bruno et Constance. Avec ses 24,5 ha, le Champs de Mars est l'un des plus
grands espaces verts de Paris. Planté de nombreux arbres remarquables,
ce parc non clos, accessible de jour comme de nuit, se situe sur l'une
des plus belles perspectives de la capitale. Son nom vient du Champ de Mars romain (et donc du dieu romain de la guerre, Mars). Le 14 juillet 1790, eut lieu la fête de la Fédération. Le 17 juillet 1791, s'y produisit la fusillade du Champ-de-Mars. Jean Sylvain Bailly
y fut guillotiné le 12 novembre 1793. On y célébra la fête de l'Être
suprême, le 8 juin 1794. Au centre de l'esplanade était dressé l'autel
de la Patrie.Au 16ème siècle, le paysage de cette vaste esplanade était constitué
essentiellement de vignes et de potagers. L'armée l'utilisa au 18ème
siècle comme champs de manoeuvre, son étendue lui permettant d'y ranger
jusqu'à 10 000 hommes en ordre de bataille. Elle était alors close par
de grandes grilles en fer forgé. Sa magnificence n'échappa pas à l'oeil
des dirigeants de l'époque qui l'utilisèrent rapidement pour toutes les
grandes commémorations, et ceci de 1790 à nos jours. Talleyrand, alors
évêque d'Autun, organisa au Champ de Mars l'ancêtre de notre fête du 14 juillet en 1790. La vaste esplanade du monde aquatique située sur la colline de Chaillot abritait depuis 1651 le couvent de la Visitation, qui fut détruit après la Révolution. Le site inspira de nombreux dirigeants français et c'est à Louis XVIII que nous devons un des projets, qui a laissé son nom au Trocadéro. Il voulait commémorer la prise du fort de Cadix par le duc d'Angoulême, en 1823, en faisant construire un monument baptisé Villa Trocadéro , un nom qui a marqué à jamais ce lieu. Napoléon voulait, lui, construire une cité impériale en l'honneur du Roi de Rome, son fils. Quant au sculpteur Antoine Etex, il avait proposé la construction d'une fontaine monumentale au centre de laquelle se dressait un phare... Autant de projets fantaisistes qui n'ont jamais vu le jour. C'est grâce à l'exposition universelle de 1878 qu'ont surgi les jardins du Trocadéro. Orchestrés par l'ingénieur Alphand les travaux d'aménagement paysager avaient alors pour vocation de rehausser la somptuosité d'un palais oriental dessiné par Davioud, dont les minarets de soixante-dix mètres de hauteurs toisaient les passants émerveillés. C'est bien plus tard, au cours de l'exposition universelle de 1937, que le Palais de Chaillot et le Musée d'Art Moderne furent construits. Le Palais de Chaillot a, quant à lui, été édifié sur les fondations de l'ancien Palais datant de l'Exposition universelle de 1889. Haut de page Retour à la liste
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